Je cherchais un roman léger, doux, dépaysant et gourmand pour débuter les vacances.
En lisant l’histoire de Rinco, une japonaise de 25 ans qui retrouve l’appartement qu’elle partageait avec son amoureux, vide, j’y ai trouvé tout cela.
Et pas seulement.
Au détour d’un chagrin d’amour qui s’estompe peu à peu au fil de la mise en œuvre de son projet, s’est invité la riche complexité des relations humaines . Papy Hibou, Hermès le cochon, un lapin anorexique et un cheval blanc se sont invités aussi.
Je saisi mieux ce qui me lie à ma grand-mère et notre relation à la cuisine
« Un repas,
c’est parce que quelqu’un d’autre le prépare pour vous
avec amour
qu’il nourrit l’âme. »
Ce fut intense, j’ai été brassée par cette lecture et, au final, c’est ce dont j’avais besoin.
« L’être humain ne peut pas avoir le cœur pur en permanence.
Chacun recèle en lui une eau boueuse plus ou moins trouble selon les cas. »
« J’avais l’impression de manger non pas des grains de riz,
Mais l’amour d’une mère. »
Mots clés : cuisine, dépaysement, montagne, Japon, don, partage, saveurs, valeurs, amour, mésententes mère-fille, amitié, voix, intuition.
Prescription : Idéal pour s’évader, savourer et trouver un équilibre afin de garder son cœur limpide, malgré la part de boue qu’il contient.
Idéal aussi pour réaliser qu’un changement de cap, la réalisation d’un projet peut démarrer quand plus rien ne va.
Contre-indication : Les végétariens devront passer leur chemin le temps de quelques passages.
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