En flânant dans la librairie, j’ai été attirée par la couverture à carreaux qui rappelait les nappes de mon enfance, puis j’ai été amusée par le titre, cette expression que j’aime utiliser malicieusement. ça m’a suffit pour partir avec.
Au début de ce roman, j’ai été agacée par Ferdinand, ce vieillard bougon, acariâtre. J’étais peinée pour les désagréments causés par ses voisines…
et j’avais tendance à penser « bien fait pour lui » quand la concierge était désagréable. J’étais déstabilisée dans un premier temps avec l’envie de le refermer.
Et je me suis laissée entrainée.
Bien m’en a pris : je me suis ensuite amusée, me suis laissée porter par l’arrivée d’une fillette déterminée et une mamie geek. Et ce roman a pris un tour improbable.
A l’issue de la lecture de l’histoire de Ferdinand, en plus de la drôlerie de l’histoire, j’ai gagné une leçon de vie : j’ai tendance à croire que je suis déjà « vieille », qu’il me reste trop peu de temps pour vivre, avancer, évoluer comme je le souhaiterais. J’ai ainsi réalisé que j’avais encore du temps devant moi !
Mots clés : conflit de voisinage, méchanceté, vieillesse, malice, vengeance, ennui, routines, évolution, surprise, famille, maladie, solidarité, mensonge.
Prescription : Idéal, quand on a l’impression d’avoir perdu son temps, pour se sentir, le temps d’un roman, très jeune en pleine forme avec toute la vie devant soit.
Idéal aussi pour se rappeler qu’il est toujours possible de changer, évoluer… et que la vie peut mettre sur le chemin, les événements enclencheurs de changement.
Contre-indication : Les convaincus que la vie est déjà toute tracée, et qui refusent tout changement risquent d’être tentés de changer d’avis.
Chainot
Merci, J’ai adoré !! Quelle aventure de se faire emporter par Ferdinand.
Super ce blog.
Manuella
Avec plaisir et merci pour ton retour qui me permet de me rappeler de cette chouette histoire.
Pour ce qui est du blog, il me reste à dégager du temps pour l’alimenter… yapluka 🙂