Alors que l’envie de changement, de mouvement dans ma vie professionnelle me démange (encore et toujours), j’ai été amusée par la couverture de ce roman, intriguée par le titre et attirée par l’âge d’Anita qui est presque le mien, même si mes filles ne sont pas à la veille de quitter la maison.
En lisant les aventures d’Anita, j’ai retrouvé la plume Katarina Bivald (La bibliothèque des Cœurs cabossés) qui nous plonge dans l’univers de ses personnages en avançant à petits pas. Comme pour son premier roman, j’étais agacée au début : ça avançait trop lentement à mon goût… et rapidement, je n’ai pu le lâcher pour finir par être déçue d’arriver déjà à la fin (au milieu de la nuit !).
J’ai été amusée et me suis retrouvée en partie dans les idées, la maladresse, le manque de confiance, la méfiance envers les autres d’Anita et j’ai pris beaucoup de plaisir à la voir évoluer, avancer et se lancer.
A l’issue de son premier week-end seule :
Plus jamais. Plus jamais.
Lundi matin. J’arrive au travail une demi-heure avant les autres. Même Petit-Roger se pointe plus tard avec les clés et le code pour l’alarme.
J’ai pourtant dû faire un effort sur moi-même pour ne pas être là à sept heures.
Au cours du second cours de Moto, à l’intention de son moniteur :
« Je crois qu’il y a un malentendu entre nous. Je n’ai aucune envie de tourner, je poursuis. Je veux juste avancer droit devant moi et ça à l’infini. Être bien stable, en première, et rouler vers le soleil couchant. »
Alors que sa mère « a fait une fugue » :
« Ma mère a toujours réservé ses sourires aux inconnus. Comme tous ces gens qui n’utilisent la belle porcelaine que quand il y a des invités. »
Mots clés : ennui, défis, relation mère-fille, flirt, mère-célibataire, solitude, amitié, amour, fête du village, motivation, émotions, deuxième chance, démence sénile, moto.
Prescription : Idéal pour s’évader et vivre en Suède, la vie d’une mère-célibataire à l’aube de la quarantaine, le temps de 571 pages.
Idéal aussi pour se donner du courage, se rappeler que les rêves sont réalisables, il n’est jamais trop tard, à condition de commencer par le PPPPP (Premier Plus Petit Pas Possible).
Conseillé également à toutes celles et tous ceux qui ont perdu le mode d’emploi des débuts de relations amoureuses.
Contre-indication : Les adeptes de la monopolisation de la parole et de l’attention pendant les réunions, pour favoriser leur mise en avant au détriment de l’avancée des projets, seront brassés lors de quelques passages.
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